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La communication digitale est devenue un enjeu majeur pour les avocats qui souhaitent se faire connaître, fidéliser leurs clients et développer leur activité. Mais comment s’y prendre pour élaborer une stratégie efficace et adaptée à son domaine d’expertise ? Voici cinq étapes clés pour réussir sa communication digitale en tant qu’avocat.
Les principes généraux de la communication des avocats
La communication des avocats est régie par les articles 10 et suivants du Règlement Intérieur National (RIN) de la profession d’avocat, qui fixent les principes généraux à respecter. La communication des avocats doit être :
- Compatible avec les principes essentiels de la profession, notamment l’indépendance, la dignité, le secret professionnel, la loyauté, la confraternité et le respect du contradictoire.
- Vraie, sincère et honnête, c’est-à-dire qu’elle ne doit pas induire en erreur le public sur les compétences, les titres, les spécialisations ou les honoraires de l’avocat.
- Modérée et prudente, c’est-à-dire qu’elle ne doit pas porter atteinte à l’image de la profession, ni à l’autorité de la justice, ni aux droits de la défense.
- Respectueuse du secret professionnel, c’est-à-dire qu’elle ne doit pas divulguer des informations confidentielles relatives aux affaires traitées par l’avocat ou à ses clients.
- Conforme aux règles de la concurrence, c’est-à-dire qu’elle ne doit pas constituer une pratique commerciale déloyale ou trompeuse, ni une sollicitation personnalisée ou un démarchage.
Les moyens de communication autorisés pour les avocats
Les avocats disposent de plusieurs moyens de communication pour promouvoir leur activité, à condition de respecter les principes généraux énoncés ci-dessus. Parmi ces moyens, on peut citer :
- La plaque professionnelle : elle doit être sobre et indiquer le nom, le prénom, le titre et l’adresse de l’avocat. Elle peut également mentionner ses domaines d’activité ou ses spécialisations, sous réserve d’être titulaire du certificat correspondant ou d’avoir une qualification reconnue par le Conseil National des Barreaux (CNB).
- Le papier à en-tête : il doit comporter les mêmes informations que la plaque professionnelle, ainsi que le numéro de téléphone, le numéro de télécopie, l’adresse électronique et le site internet de l’avocat. Il peut également indiquer son appartenance à un groupement professionnel ou à une association.
- Le site internet : il doit respecter les règles déontologiques applicables à la communication des avocats et être soumis à l’autorisation préalable du bâtonnier. Il peut présenter l’activité, les compétences, les honoraires et les publications de l’avocat, ainsi que des informations juridiques générales. Il ne doit pas contenir de publicité comparative ou dénigrante, ni faire état d’affaires en cours ou passées sans l’accord des clients concernés.
- Les réseaux sociaux : ils doivent être utilisés avec prudence et discernement par les avocats, qui doivent veiller à ne pas porter atteinte à leur image professionnelle ou à celle de la profession. Ils ne doivent pas diffuser des informations confidentielles ou sensibles, ni commenter des affaires en cours ou passées sans l’accord des clients concernés. Ils doivent également respecter les règles relatives à la sollicitation personnalisée et au démarchage.
- Les annuaires professionnels : ils doivent être objectifs et impartiaux, et ne pas comporter d’appréciations subjectives ou comparatives sur les avocats. Ils doivent indiquer les critères de sélection et de classement des avocats, ainsi que les sources des informations fournies. Ils doivent également respecter le secret professionnel et les droits de la défense.
- Les publications : elles doivent être conformes aux règles déontologiques applicables à la communication des avocats et être soumises à l’autorisation préalable du bâtonnier. Elles peuvent porter sur des sujets juridiques ou non juridiques, à condition de ne pas être contraires à l’ordre public ou aux bonnes mœurs. Elles ne doivent pas contenir de publicité comparative ou dénigrante, ni faire état d’affaires en cours ou passées sans l’accord des clients concernés.
- Les conférences : elles doivent respecter les règles déontologiques applicables à la communication des avocats et être soumises à l’autorisation préalable du bâtonnier. Elles peuvent porter sur des sujets juridiques ou non juridiques, à condition de ne pas être contraires à l’ordre public ou aux bonnes mœurs. Elles ne doivent pas contenir de publicité comparative ou dénigrante, ni faire état d’affaires en cours ou passées sans l’accord des clients concernés.
Les moyens de communication interdits pour les avocats
Les avocats sont interdits de recourir à certains moyens de communication qui sont contraires aux principes déontologiques de la profession. Parmi ces moyens, on peut citer :
- La publicité : elle est interdite aux avocats, sauf dans les cas prévus par le RIN, tels que la publication d’annonces légales ou judiciaires, la diffusion d’informations juridiques générales, ou la participation à des actions de mécénat ou de sponsoring. La publicité doit être distinguée de l’information, qui est autorisée aux avocats dans le respect des règles déontologiques.
- La solicitation personnalisée : elle consiste à proposer ses services à une personne déterminée qui n’a pas manifesté son besoin ou son consentement préalablement. Elle est interdite aux avocats, sauf dans les cas prévus par le RIN, tels que la réponse à une demande d’information ou de consultation, ou la proposition d’une convention d’honoraires.
- Le démarchage : il consiste à solliciter directement ou indirectement la clientèle potentielle par des moyens de communication non autorisés, tels que le téléphone, le courrier électronique, le porte-à-porte, etc. Il est interdit aux avocats, sauf dans les cas prévus par le RIN, tels que la participation à des actions de formation ou de sensibilisation au droit.
Les 5 étapes pour réussir sa communication en tant qu’avocat
1. Définir ses objectifs et sa cible
Avant de se lancer dans la communication digitale, il faut d’abord définir ses objectifs et sa cible. Quels sont les besoins et les attentes de vos clients potentiels ? Quelle image voulez-vous véhiculer ? Quels sont les messages que vous souhaitez transmettre ? Quels sont les canaux les plus adaptés pour atteindre votre public ? Ces questions vous permettront de clarifier votre positionnement et votre proposition de valeur, ainsi que de choisir les outils et les supports les plus pertinents pour votre communication digitale.
2. Créer un site web professionnel et optimisé
Le site web est la vitrine de votre cabinet d’avocat sur internet. Il doit donc être professionnel, clair, attrayant et refléter votre identité et votre expertise. Il doit également être optimisé pour le référencement naturel (SEO), c’est-à-dire qu’il doit contenir des mots-clés pertinents pour votre activité, des titres et des sous-titres structurés, des liens internes et externes, des images et des vidéos de qualité, etc. Le but est de rendre votre site web visible et accessible aux internautes qui recherchent un avocat dans votre domaine. Vous pouvez lire les 5 étapes essentielles pour créer son site internet.
3. Créer du contenu de qualité et régulier
Le contenu est le nerf de la guerre de la communication digitale. Il vous permet de démontrer votre expertise, de partager votre point de vue, de répondre aux questions de vos clients potentiels, de créer du lien et de la confiance. Le contenu peut prendre différentes formes : articles de blog, livres blancs, newsletters, podcasts, webinaires, etc. L’essentiel est qu’il soit de qualité, c’est-à-dire qu’il soit pertinent, original, utile, informatif et adapté à votre cible. Il doit également être régulier, c’est-à-dire que vous devez publier du contenu à une fréquence définie et respectée, afin de fidéliser votre audience et d’améliorer votre référencement.
4. Utiliser les réseaux sociaux à bon escient
Les réseaux sociaux sont des leviers puissants pour la communication digitale des avocats. Ils vous permettent de diffuser votre contenu, d’accroître votre visibilité, de générer du trafic vers votre site web, de créer une communauté engagée autour de votre marque, de dialoguer avec vos clients actuels et potentiels, etc. Mais attention, tous les réseaux sociaux ne se valent pas et ne correspondent pas forcément à votre activité. Il faut donc choisir les réseaux sociaux les plus adaptés à votre cible et à vos objectifs, et y être présent de manière cohérente et professionnelle.
5. Mesurer l’impact de sa communication digitale
La dernière étape pour réussir sa communication digitale en tant qu’avocat est de mesurer l’impact de ses actions. Il existe différents indicateurs qui vous permettent d’évaluer la performance de votre communication digitale : le nombre de visiteurs sur votre site web, le taux de conversion des visiteurs en clients, le nombre d’abonnés à votre newsletter ou à vos réseaux sociaux, le nombre de partages ou de commentaires sur vos publications, etc. Ces indicateurs vous aident à ajuster votre stratégie en fonction des résultats obtenus et à optimiser vos actions pour atteindre vos objectifs.
Chez 307 Studio, nous concevons des supports de communication adaptés à votre identité visuelle et à votre budget. Nous créons votre site internet, nous rédigeons des contenus pertinents, optimisés pour le référencement naturel et les réseaux sociaux. Nous assurons le suivi et l’analyse des résultats.
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